Juste après son élection, Nicolas Sarkozy nous avait promis une république irréprochable. Après trois ans la situation c’est détériorée. L’affaire Woerth-Bettencourt n’est qu’un des symptômes de cette dérive. Jean-Louis Debré résume très bien la situation : « Pour moi ce n’est pas une surprise. Sarkozy, c’est le monde de l’argent et la culture de l’argent roi. Avec lui on est aux antipodes de la culture gaulliste. »
Lors de l’écriture de mon billet «Aimer» j’avais découvert « Le mur des je t’aime ». Ce matin, j’ai pris mon vélo et me suis enfin rendu au square des Abbesses avec mon appareil photo. Se promener le dimanche matin à 9h est un vrai plaisir : fraicheur et calme. J’arrive, les portes s’ouvrent et je découvre un jardin baigné d’ombre et lumière. Après avoir profité du lieu et quelques photo, je poursuis ma promenade sur la bute Montmartre.
De retour chez moi, je découvre un billet « La tournée d’automne» sur la vieillesse, la mort, l’amour et la vie. Ma fenêtre et ouverte et soudain mon oreille est attirée par le bruit de deux pigeons qui font une parade. Une journée sous le signe de l’amour.
Jour de l’été, retour de la chaleur, fête de la musique. Paris est une ville magnifique. On croise l’opulence et la misère. Parallèle qui montre les limites de notre société. Mais changer est dur car il faut renoncer. Drôle de voyage nocturne.
Hier soir je déambulais dans les rues de Paris allant d’un groupe de musiciens à un autre. Solstice d’été, fête de la musique, je me sentais léger. Puis, tout d’un coup l’horreur de notre société moderne, dite civilisée, me rattrape au détour d’un des nouveaux panneaux d’affichage Decaux. Deux images, deux publicités s’enchaînent. Il n’y a rien à ajouter, juste regarder.
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Faute de popularité, faute de victoire en coupe du monde, Nicolas Sarkozy fait une OPA sur De Gaulle et l’appel du 18 juin. Ne soyons pas naïf, derrière cette récupération Nicolas Sarkozy agit contrairement aux idéaux de la résistance et piétine tous les jours acquis de la résistance. Profitons de cette journée pour lancer un appel à la résistance à la politique de Nicolas Sarkozy.
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Pour réussir une réforme doit être adaptée et juste. Sarkozy a bien compris ce point est « Juste » est le mot magique mis au point par l’Elysée pour faire accepter son plan de sauvetage de la retraite des Français. Qu’on se le dise : c’est une réforme « juste » ! Oui, juste. Tous les ministres le répètent dans tous les médias sur tous les tons. Cela ressemble à de l’incantation. Or à y regarder de prêt cette réforme est fondamentalement injuste, et ce n’est pas les quelques symboles concédés par le gouvernement qui changeront la donne. Analyse :
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Je t’aime, combien de fois ces trois mots sont-ils prononcés ? C’est peut-être les mots les plus prononcés, et ce dans toutes les langues. C’est des mots doux à entendre, doux à dire.
Ces trois mots sont aussi dangereux car ils peuvent n’être que des mots, des mots vides de sens. Ces trois mots sont un piège car c’est une facilité qui incite à ne pas expliciter ses sentiments et qui se faisant les vident petit à petit du sens qu’on ne leur donne plus. Mais, ce sont trois mots magiques car ils permettent en quelques lettres d’exprimer un sentiment aux composants multiples et complexes, ils permettent de dire l’indicible. Il me semble donc important d’essayer de leur redonner du sens, de les nourrir.
Deux informations qui n’ont en apparence rien à voir. Une mise en examen et une augmentation de capital. Sauf que derrière ces informations il y a un même homme, Nicolas Sarkozy, qui agit contre une même famille, la presse. Certes on a l’habitude et on devrait plus s’en étonner. Mais la question de la liberté de la presse est au cœur de la démocratie. Il l’a bien compris et essaye de la contrôler en prévision des élections de 2012. Nous l’avons bien compris et devons nous battre pour la défendre.
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