Invitation au voyage, à la flânerie. Apprendre à prendre son temps.
Première destination Barcelone :
Deuxième destination Nantes :
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Le premier sentiment devant cette histoire, finalement assez sordide, est un sentiment de trahison. Comment cet homme a pu accepter la place que François Hollande lui proposait, comment a-t-il pu délibérément mentir aux français, à leurs représentants, à un ami soi-disant ? Le deuxième sentiment est la fragilité, la faiblesse de l’Homme. Le péché est le côté obscure de la morale et sans lui la morale serait inutile l’amour se suffisant à lui-même. En prenant le chemin du juge pour avouer Jérôme Cahuzac a d’une certaine manière pris le chemin du confessionnal. Ce faisant il mérite plus de respect que d’autres qui persistent dans le mensonge. Cela signifie-t-il que je suis prêt à lui pardonner ? Non car la trahison fait trop mal, non car la colère est trop forte. Mais une autre colère monte, une colère encore plus forte. La mise en cause du gouvernement, du Président, qui eux aussi ont été trahis, par la classe politique et les média est injuste. Alors que la presse et la justice ont pu faire leur travail, sans intervention de l’état, en toute liberté comment ceux qui ont fait l’exacte contraire peuvent-ils tenir les propos qu’ils tiennent. Comment ceux qui ont accusé une certaine presse de dérive rappelant les années 30, comment ceux qui viennent de mettre en cause la justice peuvent-ils le lendemain reprocher à un gouvernement d’avoir cru un des leurs. Certes François Hollande aurait pu soupçonner son ministre, il aurait pu mener des investigations plus poussées avec des officines, mais la confiance est aussi une valeur importante. Comment accuser de faiblesse celui qui a, avant même une mise en examen, exigé la démission de son ministre. Injuste car Jérôme Cahuzac aurait pu poursuivre dans le mensonge et n’avouer que ce qui était déjà connu comme certains l’ont fait et alors il aurait continué à bénéficier de la présomption d’innocence et jouer les victimes. Ce sont ceux qui jouent les chevaliers blancs alors qu’ils ont eu des pratiques inamissibles vis-à-vis de la presse et de la justice qui affaiblissent la politique, qui font le lit du « tous pourris ». Il faut aller plus loin dans la moralisation de la politique. François Hollande a proposé des pistes. C’est un premier pas, mais la situation exige d’aller plus loin. La morale ne relève pas de l’ordre de la justice. Ne pourrait-on pas trouver un statut entre coupable et innocent, un statut dans lequel la charge de la preuve serait inversée. Ce nouveau statut, interdisant l’accès à toute fonction représentative du peuple, obligerait l’homme politique à anticiper les problèmes à venir liés à son action, à être exemplaire. François Hollande a, avec cette affaire, une opportunité, une obligation à aller plus loin sur le chemin d’une République irréprochable, c’est la bonne nouvelle. 1989, un quart de siècle ou presque. Je me souviens de la vague d’espoir que la chute du mur a soulevé : no more wars, no more walls, a united world. C’est comme si c’était hier dans ma mémoire, mais c’est déjà loin. Depuis les guerres continuent, de nouveaux murs se dressent, des murs de béton, des murs dans nos têtes et nos cœurs. La peur diffuse son venin dans nos sociétés. Que reste-t-il de ce mois de novembre 1989. Pour les générations nées après 1980, le mur de Berlin est un fait historique et le 11 septembre 2001 a remplacé le 16 novembre 1989. Heureusement la ville de Berlin a gardé des traces de son histoire, que ce soit le nazisme ou la division de l’Allemagne. En se promenant dans Berlin on est pris par cette présence. Ce n’est pas triste, ce n’est pas lourd, ce n’est pas de la culpabilité, c’est plus que l’histoire, c’est plus un message « plus jamais cela », un message d’espoir, un travail de mémoire dans lequel on est plongé Un tronçon de plus de 1km du mur a été conservé et transformé en la plus grande galerie en plein air. East Side Gallery, une centaine de fresques. Chacune à sa manière nous parle de l’horreur du mur et de l’espoir. Une expérience forte. J’ai ramené un diaporama, une invitation à la mémoire que je vous propose de parcourir, une invitation à visiter Berlin. Je souhaite aussi féliciter les berlinois pour ce travail difficile. Je souhaite le faire car cela est rare, car trop souvent l’homme préfère l’oubli qui est plus confortable. Beaucoup de photos de retard, encore un peu d’Inde, Berlin, l’Alsace… Aujourd’hui je vous propose Bordeaux un dimanche de juillet. Une horloge pour essayer de rattraper le retard et plus en diaporama. La campagne de François Hollande n’a pas fait rêver avec des promesses démagogiques, certains lui ont reproché. Mais le pire aurait été de faire des promesses intenables. Cette campagne a été festive, un peu l’atmosphère que l’on trouve en Europe du Nord quand l’hiver prend fin. Ce bienêtre ne venait pas de promesses de posséder plus, de gagner plus mais plus d’un espoir de vivre autrement ensemble. Discours de François Hollande à Bercy : « Le rêve français, ce n’est pas une chimère, une illusion, une perspective sans lendemain. Non ! Le rêve français, c’est la promesse républicaine, c’est notre récit, c’est ce que les générations entières avant nous ont été capables de construire, de proposer : l’aspiration à la promotion, à l’épanouissement, à l’accomplissement personnel dans la réussite nationale, que rien ne soit fait pour les uns sans que cela bénéficie aux autres, d’avoir de la solidarité entre nous » « C’est le patriotisme, que j’oppose au nationalisme, au souverainisme. Le patriotisme, c’est servir une cause qui est plus grande que nous. Le patriotisme, c’est ce qui nous permet de nous dépasser nous-mêmes, de dépasser nos frontières ! Le patriotisme, c’est ce qui a vocation à aller vers l’essentiel, c’est porter les références qui valent pour nous-mêmes et pour les autres. Le patriotisme, c’est d’abord s’aimer soi-même pour aimer les autres. » « Dans cette campagne, j’ai voulu m’adresser à ce qu’il y avait de meilleur en chacun de nous. Je n’ai pas misé sur je ne sais quel ressentiment, rancune, je ne sais quelle obsession. J’ai refusé de flatter les sentiments médiocres, de pratiquer les surenchères sur chaque thème, d’aller voir chaque catégorie pour lui parler le langage qu’elle est supposée attendre. Non, j’ai voulu que nous nous concentrions sur les seuls défis qui vaillent, qui unissent la nation. » Une très belle exposition, malheureusement finie, en pleine air, sur un sujet important et difficile « le mal logement en France ». Un photographe, Samuel Bollendorff et un réalisateur Mehdi Ahoudig. Un livre, Un site web, http://www.a-l-abri-de-rien.com, avec 12 témoignages prenants dans lesquels on trouve des messages d’espoir. Une belle leçon de vie avec cet espoir qui contraste par rapport au reste de la société. Rien à voir avec ce monde d’assisté auquel certain voudrait nous faire croire. Aussi, si vous n’avez pas eu la chance de vous promener le long du canal de l’Ourcq, je vous propose le voyage en image. L’extrême droite est un poison qui petit à petit fait ses ravages dans toute l’Europe, Hongrie, Autriche, Grèce, France, Italie… Face à cette évolution, il est important de se mobiliser contre les valeurs mises en avant par ces mouvements, de sortir des discours ambigus de certains partis de droite, d’être clairs et de dire non à l’extrême droite. Avec les élections législatives qui viennent, nous en avons l’occasion et ainsi de faire tomber les masques. En effet, il suffirait de mettre en place un principe de désistement systématique au deuxième tour en faveur du candidat le mieux placé dans toutes les circonscriptions où un candidat bleu Marine pourrait être élu. Au préalable et pour bénéficier du désistement, chaque candidat devrait déclarer publiquement :
Par ailleurs, les partis souhaitant adhérer au Front Républicain contre l’extrême droite devrait s’engager à ne soutenir aucun candidat qui refuserait le Front Républicain et à exclure tout candidat qui au second tour n’appliquerait pas les principes du Front Républicain. Contre l’extrême droite, ce n’est pas bonnet blanc et blanc bonnet. Il y a ceux qui disent non et les autres. Cette initiative permettrait de construire une digue contre l’extrême droite et aux électeurs de savoir pour qui ils votent, parti et candidat. Jour de repos dans la campagne, attendre pour aller voter, attendre les résultats. Aussi, pour changer d’horizon, je vous propose de découvrir Dehli avec un autre regard au travers de : ses tombeaux, ses mosquées, ses jardins. Enjoy : C’est l’hiver, en France depuis maintenant 10 ans, L’hiver s’est installé insidieusement, La peur de l’autre, le repliement sur soi, Aujourd’hui c’est la fin de l’hiver Le rose a refait son apparition, il semble fort Cela est entre nos mains et j’ai envie d’y croire, Ne refaisons pas les mêmes erreurs. |
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