Gérer le temps

J’arrive au bureau, je ferme mon PC, je saute hors de la voiture, je monte 2 à 2 l’escalier et j’arrive à mon bureau.

Je suis interpellé par un collègue : « Pourquoi es-tu essoufflé, tu as couru ? », le tout en anglais, et oui on est en Inde.

J’arrive dans mon bureau et me reviens une phrase que j’ai lue récemment « nous cherchons à gagner du temps alors que l’important est de savoir prendre son temps ». Je partage cela avec mon collègue indien pour qui ce que je viens d’énoncer est une évidence. Nous avons définitivement beaucoup à apprendre de cette culture. A quoi sert de gagner du temps si on ne sait pas le prendre, c’est juste une fuite en avant et une course sans fin. Peut-être que si nous savions prendre notre temps nos sociétés, dites modernes, sortiraient de leur crise. Non je divague, nous sommes à l’heure du web et de l’accélération.

Osons regarder le monde autrement :

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Richesse et richesse

Nos sociétés de consommation nous condamnent à ne jamais être riches car elles reposent sur la création de nouveaux besoins qui viennent alimenter la consommation. Des économistes du début du XXème siècle pensaient que la croissance permettrait d’éradiquer la pauvreté. Or aujourd’hui elle toujours là et augmente. Ces économistes auraient dû lire Khushwant Singh « Richness is when you need no more ».

Fabrication de Jaggery

Redécouvrir la couleur

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J’aime la couleur et rien ne me désespère plus que les tenus de travail des cols blancs : noir, gris anthracite, gris, bleu marine tellement marine que l’on a de mal à faire la différence avec le noir. Le tout est rehaussé d’une chemise blanche ou bleu. Quelques uns osent la couleur et porte du marron.  Seul touche de couleur la cravate, et encore ! Par rapport à notre univers en noir et blanc, l’Inde est une sorte d’ovni, un pays saturé en couleurs.

Mariage, Bangalore

L’Inde ressemble à la palette du peintre. La couleur est omniprésente dans la nature, les villages et villes, les habits, la nourriture… et le divin (découvrir plus de photos). La boucle est bouclée.

Bien qu’aimant la couleur, je trouvais que l’utilisation des couleurs un peu criarde et kitsch. En effet, lorsque l’on arrive en Inde ce que l’on voit en premier ce sont les couleurs vives, on est enivré comme par un parfum lourd et capiteux. Mais petit à petit notre œil se réhabitue à la couleur et l’on découvre des variations infinies, des harmonies, des nuances.

Rizière, Tamil Nadu, Inde

Toute la palette des couleurs est présente et c’est nous qui sommes plus sensible aux couleurs vives, couleurs qui n’ont plus  le droit de citer dans nos sociétés. Le criard devient chatoiement et le kitsch laisse la place à une beauté, une chaleur que l’on apprécie. Visiter une boutique de Saris est une expérience extraordinaire. Certes on n’aime pas tout et les goûts de chacun existent, mais le sentiment premier disparait.

Après cette expérience, j’ai l’impression qu’avant d’arriver en Inde je vivais avec des lunettes de soleil qui gommaient les couleurs et qu’en arrivant en Inde on me les a brutalement retirées. Au début on est gêné, éblouis. Progressivement les yeux se réhabituent à la lumière et redécouvre la beauté. Je vais bientôt faire un voyage en France et vais devoir remettre mes lunettes, ce sera un moment de vérité, je vous raconterai.

Joyeux Noël et bonne année

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नमस्ते,

Namasté signifie bonjour en Indien, mais c’est aussi beaucoup plus : « Le divin en moi accueille le divin en vous ».  Vous l’aurez compris, ces vœux seront sous le signe de l’Inde que je découvre depuis un mois maintenant.

Les chrétiens représentent moins de 3% de la population et pourtant Noël est une fête nationale. Il en va de même pour les fêtes musulmanes, bouddhistes… Quand est-ce que les fêtes musulmanes seront-elles aussi des fêtes nationales en France ? L’Inde est un pays qui n’oppose pas mais qui intègre. L’Inde est un pays où la bienveillance est une réalité au quotidien, une réalité que l’on perçoit dès que l’on pose un pied dans ce pays. L’Inde est un pays qui oblige à s’interroger sur nos sociétés occidentales. C’est une chance extraordinaire de pouvoir vivre dans ce pays. Je vous invite à participer à cette expérience en soit sur ce site et en image sur Fred le Zèbre, Montrer l’indicible.

Je vous souhaite pour 2011 tous mes vœux de santé, bonheur et succès tant à vous qu’à votre famille et vos proches. Que cette année soit une année d’acceptation des différences et de l’autre, une année de bienveillance. Espérons que nous ouvrirons une nouvelle page de l’histoire de nos sociétés.

Fred le Zèbre

City market

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Pour réveiller vos sens rien de mieux que la visite d’un marché Indien. C’est un festival d’odeurs, de couleurs. C’est un bain de foule, une foule pleine de bonne humeur. Cela ressemble à un grand désordre mais chacun sait où il va. Nos habitudes, nos connaissances sont de peu d’utilité, il faut se laisser porter par ses intuitions, oser essayer. Il faut y aller progressivement car, quand on n’a pas l’habitude, on est vite enivré. Quelques images en forme d’invitation au voyage.Market City

Bangalore, les deux côtés du décor

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Ce qui surprend quand on se promène dans Bangalore c’est la juxtaposition de deux mondes. D’un côté une ville moderne en plein boom, la silicone Vallée de l’Inde. De l’autre une ville qui vie selon des pratiques ancestrales. Les temples de la consommation côtoient les temples Hindouiste, les mosquées, les églises. La société de consommation côtoie une société qui recycle tout. Des buffles paissent dans le jardin d’un hôpital. La richesse côtoie la misère.

Pileface

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Sarkozy en Inde

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Je n’ai pas eu l’occasion de croiser Nicole Sarkozy en Inde, mais j’ai trouvé dans le « The Times of India » la citation suivante : Me you know, I’m here for two terms, not more. After that I’ll be ‘la dolce vita’. Quand on connait ce film et la critique d’une certaine société Italienne riche et décadente qui y est faite, quand on sait que la presse italienne a fait référence à ce film de Fellini pour critiquer le comportement de Berlusconi, on trouve cette déclaration étrange dans la bouche du Sarkozy nouveau, on se dit que notre président n’a pas changé contrairement à ce que lui et son entourage voudrait nous faire croie : Nicolas Sarkozy est toujours aussi Bling-Bling, aussi berlusgrotesque.

Trouver son chemin

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L’un de mes premiers achats à Bangalore a été un plan détaillé afin de pouvoir me repérer lors de mes déplacements dans la ville. Réflexe bien occidental et moyennant utile. Expérience.

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Université du rire

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Bangalore ouvre la première université du rire. Son programme : la joie de vivre et de rire. Une vraie leçon de vie. Cette formation ne sera malheureusement pas reconnue ! Défense de rire.

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Inde, premières impressions

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Ça y est,  j‘y suis. En Inde, à Bangalore ou plutôt Bengaluru, nom historique de la ville. Et alors ? Le premier étonnement c’est l’accueil, l’attention à l’autre. Puis une présence forte de l’extérieur, la foule, le bruit et les odeurs. Enfin, il y a les contrastes, partout présents. Et je n’ai pour l’instant que vu la « Silicone vallée » indienne, une ville de 7 millions d’habitants.

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