Aujourd’hui je me suis posé, j’ai regardé la manière dont je vie et une image met venue à l’esprit, une image que j’ai envie de partager. J’étais sur un vélo…
Je pédalais efficacement, régulièrement. Je prenais plaisir à avancer, j’étais grisé par la vitesse, par la distance que je parcourais, par ma performance. La fatigue gagnait petit à petit et plus j’avançais moins je relouais vite. Tout allait bien jusqu’au moment où la vitesse est devenue si faible que rester droit sur le vélo relevait de plus en plus de l’équilibrisme. J’aurais pu m’arrêter, poser le pied à terre mais à force de pédaler j’avais oublié la marche, je ne savais plus me tenir debout sur mes deux pieds. Incapable de poser le pied à terre, je me suis remis à pédaler, je suis reparti. J’ai pédalé comme un fou afin d’avoir une décharge d’adrénaline me permettant de continuer mon effort, j’ai pédalé comme un fou afin d’être fouetté par le vent, j’ai pédalé comme un fou afin de retrouver l’ivresse de la vitesse. Et puis la fatigue est revenue, j’ai de nouveau ralenti me rapprochant de plus en plus du moment de la chute. J’ai de nouveau redémarré condamné à trouver de nouvelles motivations, de nouveaux excitants, des excitants de plus en plus forts. Et ainsi de suite jusqu’au jour où, si on ne change rien, si on ne réapprend pas à être debout sur ces deux pieds, on n’arrive plus à relancer la machine et la chute arrive. Cette situation est de plus en plus fréquente, on parle alors de dépression, de burned-out. Les séries de suicides chez Renault, France Telecom en sont des exemples.
Sur mon vélo, incapable de m’arrêter, j’avais de plus en plus l’impression de passer à côté des vraies choses de la vie : s’assoir dans la nature pour sentir, sentir les odeurs des fleurs, de la terre, sentir le vent sur ma peau, voir les papillons et les insectes, goutter les pensées, les feuilles de pissenlits. Sur mon vélo je percevais de moins en moins le sens de mon effort, mes plaisirs me semblaient de plus en plus futiles. J’avais envi de m’arrêter mais j’en étais incapable, j’avais peur de ne pas y arriver. Aussi, j’essayer de nouvelles sensations sur mon vélo. Certains arrivent à se donner l’impression d’être heureux sur leur vélo, certains y arrivent une vie entière. D’autres se réveillent un jour et découvrent qu’ils ont gâché leur vie sur leur vélo.
Cette vision est venue au bon moment, elle est venue me rappeler qu’il ne fallait pas se couper de la terre, qu’il ne fallait pas oublier comment se tenir debout, qu’il fallait oser s’arrêter même si on ne tient pas très bien sur ses deux jambes, qu’il fallait dire stop à ce que la société essaye de nous imposer, que nous étions avant tout victime de nous même. C’est le sujet de ce blog : comment changer pour vivre heureux, pour bâtir une société dans laquelle les individus ne sont pas obliger de rester en permanence sur leur vélo.
J’espère que cette image vous parlera à vous aussi, quelle vous permettra de vous arrêter avant la chute finale.
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