Sarkozy, après la fuite en avant le déni

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Nicolas Sarkozy nous a habitués à la fuite en avant. Cette stratégie commençant à atteindre ses limites il a ajouté à ses pratiques le déni, c’est-à-dire un refus pathologique et absolu de reconnaître la réalité dont la perception est dérangeante. Fuite en avant et déni cache une même peur, celle de la réalité des choses, réalité qui peut différer de ce que nous aimerions qu’elle soit.  Analyse et faits :

La « fuite en avant » recouvre deux comportements :

  • la « fuite » qui renvoie à la peur de la réalité, la fuite en avant est un comportement que l’on retrouve chez les personnes à tendance phobique, c’est-à-dire des personne qui ont peur d’avoir peur ;
  • « En avant » qui renvoie, normalement, à l’action. Pour ne pas être confronté à la réalité, pour ne pas risquer de perdre son équilibre, la personne est obligé de continuer à avancer.

La suractivité de Nicolas Sarkozy est une force de l’homme. Il ose changer les choses, il veut aller de l’avant. C’est ce qui a plu aux français. Toutefois, faute de résultat et incapable de remettre en cause ses actions, Nicolas Sarkozy a dû annoncer de nouvelles lois pour masquer ses échecs, c’est une fuite en avant avec un « réinvestissement narcissique continuel ». Sa politique sur la sécurité est de ce point de vue parfaitement illustrative : faute de résultat il est obligé à chaque nouvelle affaire d’annoncer une nouvelle loi, loi dont on ne fera pas le bilan. Il a ainsi empilé loi sur loi sans résultat. Comme souvent avec la fuite en avant, le phénomène s’est accéléré et l’action a peu à peu laisser la place aux effets d’annonce. La gestion de la crise financière est un parfait exemple de cette dérive, Nicolas Sarkozy fait de nombreuses annonces mais ce sont Barack Obama et Angela Merkel qui réforme la finance.

Le problème de la « fuite en avant » c’est que bien souvent on est rattrapé et le principe de réalité revient. Ce retour en force de la réalité est une opportunité, elle permet une prise de conscience et oblige alors la personne à faire face à la réalité. Mais elle peut aggraver l’état de la personne et la pousser à mettre en place d’autres mécanismes de rejet de la réalité, comme le déni. Nicolas Sarkozy et ses troupes semblent atteints de cette pathologie. Maintenant que la réalité le rattrape et dès quelle est de nature à lui porter tort, la communication Sarkozyste n’a de cesse de nier ces évidences. Exemples récents :

  • Le bouclier fiscal qui commence à être remis en cause par la réforme des retraites est selon le porte-parole de l’UMP  « renforcé ».
  • La rigueur n’est que bonne gestion et François Fillon de marteler nous sommes « très loin d’un politique de rigueur » alors que dans le même temps Alain Juppé demande que l’on appelle un chat un chat.
  • L’échange de Clotide Reiss contre le meurtrier de Chapour Bakhtiar n’est qu’une « scandaleuse » interprétation d’un simple hasard de calendrier et ceux qui remettent en cause la parole du président qui affirmait « Suis-je l’homme à échanger l’assassin de Ch. Bakhtiar contre une jeune étudiante ? » sont des calomniateurs.

Ce comportement est sans doute pour partie conscient, mais pas seulement. A quel point Nicolas Sarkozy est un manipulateur, à quel point est-il atteint de troubles psychiatriques ? C’est notre cas à tous, mais lui nous gouverne !

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